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DKUUG/EUUG Conference tapes

This is an automatic "excavation" of a thematic subset of
artifacts from Datamuseum.dk's BitArchive.

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Index: T s

⟦d24963d94⟧ TextFile

    Length: 19994 (0x4e1a)
    Types: TextFile
    Names: »ssba.doc«

Derivation

└─⟦db229ac7e⟧ Bits:30007240 EUUGD20: SSBA 1.2 / AFW Benchmarks
    └─⟦this⟧ »EUUGD20/AFUU-ssba1.21/ssba1.21F/ssba/ssba.doc« 

TextFile







   SUITE SYNTHETIQUE DE BENCHMARKS DE L'A.F.U.U. (S.S.B.A. 1.21F)



           Association Francaise des Utilisateurs d'Unix
                           11, rue Carnot
                  94270 Le Kremlin-Bicetre, France
                       Tel: (1) 46 70 95 90+



       "En toute chose, il n'y a qu'une maniere de commencer
        quand on veut discuter convenablement : il faut bien
                comprendre l'objet de la discussion."
                                                      Platon.



                             MANIFESTE

      La SSBA est le fruit des reflexions du Groupe  de  travail
    Benchmark  de l'AFUU (Association Francaise des Utilisateurs
    d'Unix).  Ce groupe, constitue d'une  vingtaine  de  membres
    actifs,  d'origines diverses (universite, recherche publique
    et privee, constructeur,  utilisateur  final),  s'est  donne
    pour  but  de  reflechir sur le probleme de l'evaluation des
    performances des systemes  informatiques,  de  collecter  un
    maximum  de  tests existants de par le monde, d'en dissequer
    le code et les  resultats,  d'en  discuter  l'utilite,  d'en
    figer  des  versions  et  de les fournir sous la forme d'une
    bande magnetique avec commentaires et procedures diverses.

      Cette bande est donc,  a  la  fois,  un  outil  simple  et
    coherent pour l'utilisateur final comme pour le specialiste,
    permettant une premiere approximation claire  et  pertinente
    de  la performance et serait aussi susceptible de devenir un
    standard dans le monde UNIX(tm).   Ainsi  est  nee  la  SSBA
    (Suite  Synthetique de Benchmarks de l'AFUU) dont vous voyez
    ici la version 1.21F (dite de la "Sainte-Honorine").


                           UNE DEFINITION

      Programme Benchmark : "Un programme informatique  standard
    utilise  pour tester la puissance de traitement d'un ordina-
    teur par rapport aux autres".  Un programme  benchmark  peut
    etre  concu  pour  evaluer  des  problemes generaux, appeles
    problemes benchmark, comme le traitement  des  fichiers,  le
    tri  ou  les  operations  mathematiques,  ou pour evaluer un
    probleme  plus  specifique  qui  tiendra  plus   compte   de
    __________________________
    (tm) UNIX est une marque deposee par  AT&T  aux  Etats-
    Unis et dans d'autres pays.




                          27 Fevrier 1989





                             SSBA 1.21F


    l'utilisation de cet ordinateur.  La performance,  comme  la
    vitesse de traitement, peut etre evaluee et comparee a celle
    des autres ordinateurs testes avec le  meme  programme.   Ce
    processus  est appele un test benchmark et peut etre utilise
    comme un outil d'aide a la decision  lors  de  l'acquisition
    d'un ordinateur.


                           AVERTISSEMENT

      L'evaluation des performances est une  necessite  dans  le
    domaine  informatique comme dans tout autre.  C'est un prob-
    leme  d'autant  plus  delicat  qu'il  n'a  pas  de  solution
    mathematique  exacte et on doit donc travailler par approxi-
    mations.  Cet etat de fait a conduit, malheureusement, a des
    exces  ou a considerer ce probleme comme de la cuisine ou de
    la "bidouille".  Un des moyens d'approche  est  la  mise  au
    point de tests benchmarks.

      Il est facile de  critiquer  les  benchmarks  et  de  dire
    qu'ils  ne  signifient rien.  Par experience, il s'avere que
    ceci est generalement le  fait  de  constructeurs  dont  les
    machines  n'obtiennent pas de bons resultats aux benchmarks.
    Le tout est de savoir de quoi l'on parle.  Il  ne  faut  pas
    reduire  une machine a un seul chiffre comme cela a ete trop
    souvent le cas (le mips par exemple), mais il  faut  essayer
    d'en  donner  une  image  multidimensionnelle  en  utilisant
    plusieurs tests specifiques.  C'est l'approche  qui  nous  a
    guides ici.

      La  solution  qui   parait   immediatement   ideale   pour
    l'utilisateur  final est de prendre son application et de la
    faire executer, telle quelle, sur un ensemble  de  machines.
    Le  probleme  est  que des que l'application evolue, il faut
    tout recommencer; d'ou la necessite  de  trouver  des  tests
    caracterisant  certains types de problemes qui vont apparai-
    tre dans la plupart des applications  finales.   L'usage  de
    ces  tests  risquant  d'etre perverti, il faudra en indiquer
    soigneusement les limites mais aussi les qualites reelles.

      Il n'y a jamais eu et il n'y  aura  jamais  de  benchmarks
    capables  de  representer  completement la charge de travail
    d'un systeme informatique en  environnement  reel  (de  nom-
    breuses etudes visent a l'approcher).  Cela depend d'un nom-
    bre important de facteurs et c'est une evidence de  le  sig-
    naler.   Partant  de cette constatation on peut rester assis
    en se disant que l'on  n'arrivera  jamais  a  rien...   Nous
    avons  choisi  d'agir  (de  toute  facon  quelqu'un  d'autre
    l'aurait fait) en fournissant, conscients de toutes les lim-
    ites  de  notre approche, un outil pratique et aussi valable
    que possible.

      Il existe actuellement environ 200 tests  references  dans
    le monde.  On peut les classer en 3 grandes categories :



                          27 Fevrier 1989





                             SSBA 1.21F


      1) Les benchmarks dits "standards" : Dhrystone, Whetstone,
    Linpack,  Doduc, Byte, Spice, Euug, Stanford, Musbus, Liver-
    more, Los Alamos..., publies dans des revues  ou  sortis  de
    chez  les  gros  utilisateurs  (General Electric, Exxon...),
    dont le code a ete largement  diffuse  et  parfois  modifie,
    generalement  admis  par  l'ensemble de la profession mais a
    propos desquels il regne la plus grande confusion quant  aux
    versions,   aux   resultats,   aux   interpretations   et  a
    l'utilisation que l'on peut en faire.
      2) Les benchmarks dits "commerciaux" : AIM,  Neal  Nelson,
    Uniprobe, Workstation Laboratories..., largement documentes,
    soumis a des licences dont les tarifs sont generalement tres
    eleves,  fournissant un service professionnel, mais donnant,
    en general, a peu pres le meme type d'informations  que  les
    tests  precedents,  avec  des connotations plus applicatives
    (AIM: systeme, Neal Nelson: bureautique,  Workstation  Labs:
    technique)  et  un  emballage  soigne pour le decideur.  Ces
    tests n'en sont pas moins faillibles.
      3) Les benchmarks dits "internes"  utilises  par  certains
    constructeurs (IBM, DEC, HP, ATT, Olivetti, NCR, Texas, pour
    ceux qui ont fait l'objet de presentations) pour simuler des
    charges   de  travail  (pseudo-utilisateurs  effectuant  des
    taches classiques) et calibrer ainsi leurs systemes.

      Nous avons recupere ou pris connaissance de la majorite de
    ces  benchmarks dans les 3 categories.  Nous les avons exam-
    ines sur le fond et la forme.  Nous les avons executes  sous
    diverses conditions afin de les valider.

      Les tests selectionnes ici l'ont ete apres mure  reflexion
    et  donnent  a notre avis une image d'ensemble de la machine
    aussi complete que possible, dans un souci de rigueur et  de
    portabilite.

      Il y aura des evolutions vers des domaines  plus  applica-
    tifs  :  graphique,  temps  reel, transactionnel, SGBD, lan-
    gages,...  Il existe aussi une version  1.21E qui est  simi-
    laire  a  la version  1.21F  mais en anglais. La version 1.5
    verra  l'apparition   de l'indice AFUU. La version 2.0 verra
    l'ajout de nouvelles fonctionnalites.

      L'interet d'une telle demarche est qu'elle soit  largement
    diffusee  et  adoptee  par  le plus d'utilisateurs possible.
    Envoyez-nous vos resultats,  decouvertes  de  bugs,  commen-
    taires ou insultes a :

                     afuu_bench@inria.inria.fr

      Les seuls resultats publies le seront sous le controle  de
    l'AFUU,  pour  eviter de tomber dans le travers des boites a
    lettres electroniques ou tout  le  monde  vient  poster  des
    resultats parfois douteux.





                          27 Fevrier 1989





                             SSBA 1.21F


      La SSBA version 1.21F caracterise dans un  systeme  infor-
    matique sous UNIX ou ses derives :


            o la puissance CPU, la vitesse de traitement, les 
              capacites de calcul;
            o l'implantation du systeme Unix dans son ensemble,
              le systeme de fichiers;
            o les compilateurs C et Fortran, l'optimisation;
            o les acces et la gestion de la memoire, la perfor-
              mance des caches;
            o les entrees-sorties du disque, le controleur;
            o le comportement en multi-utilisateur vis a vis de
              taches significatives;
            o un ensemble de parametres inherents au systeme.



                             COPYRIGHT

      La SSBA est copyright AFUU.  C'est  un  logiciel  "domaine
    public". L'AFUU degage toute responsabilite quant aux conse-
    quences du passage de la SSBA.

      Les procedures, les  commentaires,  une  partie  du  code,
    ainsi  que  l'architecture de l'ensemble et la mise au point
    ont ete concus et realises par Philippe Dax  (ENST),  Chris-
    tophe Binot (LAIH) et Nhuan Doduc (Framentec).

      Les resultats  seront publies sous la seule responsabilite
    du constructeur  ou de l'organisme ayant effectue le test et
    n'engagera pas la responsabilite de l'AFUU. Le nom de l'AFUU
    ne pourra etre cite, le cas echeant, qu'au titre de fournis-
    seur de la SSBA. Les constructeurs  et organismes interesses
    peuvent publier les resultats dans  Tribunix a condition que
    le  protocole de passage ait ete certifie par l'AFUU.

                        STRUCTURE DE LA SSBA

      La SSBA comprend 12 benchmarks selectionnes comme  cela  a
    ete  dit plus haut.  Ces 12 benchmarks sont, en partie ou en
    totalite, issus des benchmarks suivants :  le  mips/Joy,  le
    Dhrystone,  le  Whetstone, le Linpack, le Doduc, le Byte, le
    Saxer, l'Utah, le Mips, le Test C, le Bsd et la Musbus.

      La SSBA est  organisee  en  16  repertoires  sur  un  meme
    niveau.   A  chaque benchmark est associe un repertoire dont
    les noms sont respectivement : mips,  dhry,  whet,  linpack,
    doduc,  byte, saxer, utah, outils, testc, bsd, musbus.  Deux
    repertoires supplementaires ssba et config  servent  respec-
    tivement  a lancer la SSBA et a analyser la configuration de
    la machine et du systeme.  Ces 14 repertoires font partie de
    la  distribution  initiale  qui comprend aussi un COPYRIGHT,
    une procedure  de  verification et  un  repertoire afuu avec 
    quelques  goodies.  Deux autres  repertoires, install et re-
    sults, sont construits durant la phase  d'execution  de

                          27 Fevrier 1989





                             SSBA 1.21F


    la  SSBA.   Le  repertoire  install  contient  des  fichiers
    parametre qui refletent le type du systeme UNIX et le choix,
    par  la  personne qui lance la SSBA, des compilateurs et des
    chaines d'options de  compilation.   Le  repertoire  results
    contiendra  les resultats et l'historique (trace) des opera-
    tions effectuees durant l'execution de la SSBA.

      L'ensemble de la SSBA, a son etat  initial,  comprend  236
    fichiers  repartis  dans les 14 repertoires. La SSBA utilise
    99 programmes source.  Elle genere 92 resultats bruts et une
    description des principaux parametres systeme de la machine.
    Le volume occupe est de l'ordre de 1.5 Mega-octets.  Il  est
    conseille de disposer au moins de 15 Mega-octets sur un meme
    systeme de fichiers ou sera implantee la SSBA et de  prevoir
    aussi un /tmp d'au moins 4 Mega-octets pour la faire tourner
    correctement.

      Il est egalement necessaire d'avoir  un  systeme  UNIX  ou
    derive qui   supporte   imperativement  les  41  commandes
    suivantes :

    awk, bc, cat, cc, cd, chmod, comm, cp, date, dc,  df,  diff,
    echo, ed, expr,  f77, grep, kill,  lex, ls, make, mkdir, mv,
    od, ps, pwd, rm, sed, sh, sleep, sort, spell,  split,  tail,
    tee, test, time, touch, wc, who, yacc.

    Commandes facultatives :

    banner, hostname, logname, lp, more, pr, shar, tar,  uname,
    uuname.

      Pour information, la SSBA 1.21F s'execute completement  en
    3h00 sur une machine "4 mips" non chargee (avec coprocesseur
    arithmetique).

      Le profil fonctionnel des  differents  programmes  est  le
    suivant :



    CPU        SYSTEME   CALCUL     MEMOIRE   DISQUE    CHARGE


    dhrystone  outils    doduc      seq       disktime  multi.sh
    mips       forkes    whetstone  ran       saxer     work
    bct.sh     execs     linpack    gau       iofile
    testc      contswit  float      iocall
               signocsw  fibo24     bytesort
               syscall
               pipeself
               pipeback
               pipedis





                          27 Fevrier 1989





                             SSBA 1.21F


      Outre les fichiers de code et de donnees pour  chacun  des
    benchmarks,  dans chacun des 14 repertoires il existe un jeu
    de 5 fichiers supplementaires.  Si bench represente  le  nom
    fictif  de  l'un des benchmarks, pour un repertoire donne on
    aura :

     bench.doc       les commentaires relatifs a ce benchmark,
     bench.files     la liste des fichiers mis en oeuvre,
     bench.mk        le fichier Makefile,
     bench.cf        le script-shell de configuration,
     bench.run       le script-shell d'execution.

      Au cours de l'execution de la SSBA d'autres fichiers  peu-
    vent etre crees :

     bench.h       header cree par bench.cf,
     bench.jou     trace des compilations,
     bench.log     trace des operations lors de l'execution,
     bench.kill    script-shell pour tuer le benchmark courant,
     bench.tmp     fichiers temporaires,
     bench.res     resultats locaux a ce benchmark.


      Que l'on se place au niveau general (repertoire  ssba)  ou
    au  niveau  local de chaque benchmark, les fichiers Makefile
    (bench.mk) comportent tous les memes cibles :

    conf        configuration,
    compile     compilation,
    run         execution,
    sizes       taille des executables,
    clean       suppression des objets, executables, resultats,
    readme      visualisation des documentations,
    print       impression des Makefiles et des script-shell,
    printall    impression de la totalite des sources,
    tar         archivage format tar,
    shar        archivage format shell-archiver.



                      MISE EN OEUVRE GENERALE


    1 - Se placer sous le repertoire ssba,  etre  de  preference
        sous sh.

    2 - Editer le fichier ssba.def qui  contient  les  commandes
        par  defaut.  Chaque entree de ce fichier est constituee
        de 2 champs separes par un `:' (deux points).  A  droite
        du  `:'  placez-y  la  commande  ou  la chaine d'options
        appropriee a votre systeme ou celle de votre choix.


        Par exemple :



                          27 Fevrier 1989





                             SSBA 1.21F


       Compilateur C              :gcc       (par defaut : cc)
       Options d'optimisation C   :          (par defaut : -O)
       Options flottante C	  :          (par defaut : rien)
       Compilateur Fortran        :f77       (par defaut : f77)
       Options d'optimisation For :          (par defaut : -O)
       Options flottante Fortran  :          (par defaut : rien)
       Printer                    :laser     (par defaut : lp)
       Printer options		  :-l66	     (par defaut : -l66)
       Pager                      :pg        (par defaut : more)

        Si le second champ est vide, c'est la valeur par  defaut
        qui est prise (voir ci-dessus).

    3 - Taper la commande de lancement de la SSBA :

            fiche       (pour remplir la fiche signaletique)
        ou
            ssba.run&

    4 - Se placer dans le repertoire results  pour  verifier  le
        bon  fonctionnement de la SSBA en visualisant le fichier
        ssba.log, journal historique des operations.

    5 - En cas de probleme il est possible de tuer l'ensemble de
        la  SSBA  en  tapant  ssbakill (situe sous le repertoire
        ssba),  si  cette  commande  est  sans   effet   essayer
        ssba.kill.

    6 - Attendre la fin d'execution de la SSBA et  analyser  les
        resultats  dans le fichier ssba.res, dont un condense se
        trouve dans le fichier synthese, situes  tous  les  deux
        dans le repertoire results.

    7 - Imprimer les fichiers ssba.log, ssba.res et synthese  du
        repertoire results, puis les communiquer a l'AFUU.


                       MISE EN OEUVRE LOCALE

      L'execution locale d'un benchmark est possible a condition
    que les fichiers des repertoires install et config aient ete
    crees au prealable, soit par  ssba.run&  soit  par  ssba.ini
    (voir  l'en-tete  de ce fichier), suivi de unix.sh, suivi de
    make  conf,  et  enfin  dans  config  de  make  compile   -f
    config.mk.

      En effet, pour que tout benchmark puisse  s'executer  nor-
    malement,  il est necessaire d'avoir calcule le parametre de
    granularite du temps `HZ', puis de  l'avoir  introduit  dans
    les   outils   de   mesure   du  temps  :  config/chrono  et
    config/etime.o.

      Cette phase de pre-initialisation construit  des  fichiers
    qui   seront   utiles  pour  la  plupart  des  benchmarks  :
    install/hz.h,     install/signal.h,     install/*.cmd     et


                          27 Fevrier 1989





                             SSBA 1.21F


    install/*.opt.

      Une fois cette operation preliminaire effectuee, la marche
    a  suivre,  pour  executer  localement  un benchmark, est la
    suivante :


            make conf -f bench.mk         configuration
            make compile -f  bench.mk     compilation
            make run -f bench.mk          execution
            make sizes -f bench.mk        tailles


                              CONSEILS

    o Ne pas chercher a modifier quoi que ce soit, la SSBA pour-
      rait  ne  plus  tourner  et  de toute maniere nous nous en
      apercevrions a la sortie des resultats...  Et  puis  c'est
      vilain !

    o Ne pas paniquer devant les temps d'execution ou  certaines
      erreurs.

    o Si le "doduc" ne se compile pas  il  faut  peut-etre  aug-
      menter  la  taille  de  la  table  des symboles : rajouter
      -Nn4000 a la ligne FFLAGS du fichier doduc.mk.

    o Vous pouvez executer sans crainte la SSBA sous root  (con-
      seille  pour  les systemes qui n'autorisent pas plus de 25
      processus par utilisateur), mais il serait  preferable  de
      l'executer  en mode utilisateur normal, au total, en phase
      de simulation 8 utilisateurs la SSBA genere 46 processus.

    o Pour les audacieux, dans le repertoire musbus, le  fichier
      musbus.run, a la ligne nusers=8, il est tout a fait possi-
      ble de mettre 16, 32 ou ce que vous voulez, il  faut  sim-
      plement  s'assurer  que  le noyau de la machine le suppor-
      tera.
      Dans le repertoire bsd, le fichier bsd.run,  le  parametre
      1500  apres  le "-p"  de seq, ran, gau, peut etre  modifie
      en fonction de la memoire virtuelle  disponible, par exem-
      ple 10000 pour 10 Mega-octets.
      D'autres parametres peuvent etre modifies tres simplement.
      N'hesitez pas, la SSBA est votre outil.

    o Pour vos achats, faites executer la SSBA sur  une  machine
      fraiche  chez  le  constructeur  et  examinez avec lui les
      resultats obtenus.

    o Et surtout :

                      PRENEZ BEAUCOUP DE PLAISIR

    Que la force soit avec vous !

            Christophe Binot, Philippe Dax, Nhuan Doduc

			  27 Fevrier 1989